Le Gouvernement a annoncé ce vendredi 14 mars 2025 la modification du calcul du Nutri-score compte tenu des enjeux de santé publique, notamment le surpoids et l’obésité.

Qu’estce qu’un Nutri-score ?

Le Nutri-score, adopté en France en octobre 2017, est un outil clé de santé publique. Son but ? Guider les consommateurs vers des choix alimentaires plus sains. Conçu par des experts en nutrition, il classe les produits de A à E selon leur composition et leurs apports nutritionnels. 

Une étude des ministères sociaux, datant de juillet 2024, confirme que cet étiquetage, sur la base du volontariat, associé à l’interdiction des publicités pour les produits trop gras, sucrés ou salés et à la taxation des boissons sucrées, fait partie des mesures les plus efficaces contre le surpoids et l’obésité.

Pourquoi est-ce important ?

Un Français sur deux est en situation de surpoids ou d’obésité aujourd’hui. Or, santé et alimentation sont indissociables : une alimentation équilibrée et variée est essentielle pour bien vivre, rester en forme et prévenir les maladies chroniques.

Face à ce défi, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France, Éric Lombard, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, et Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites moyennes entreprises et de l’Économie sociale et solidaire, s’engagent à rendre ce modèle alimentaire accessible à tous par la signature d’un arrêté.

Que retenir du nouveau Nutri-score ?

Un comité scientifique indépendant a évalué le système de calcul du Nutri-score pour l’adapter aux avancées scientifiques et aux contributions des parties prenantes, telles que les associations de consommateurs et les acteurs économiques.

L’arrêté prévoit plusieurs améliorations :

• une meilleure distinction des aliments selon leur teneur en sel et en sucre,
• une différenciation plus précise entre les aliments complets riches en fibres et leurs alternatives raffinées,
• une classification affinée des poissons gras (sources d’oméga 3) et des huiles moins riches en acides gras saturés,
• des précisions sur l’évaluation des boissons en fonction de leur teneur en sucres et de la présence d’édulcorants, afin d’en limiter l’usage en remplacement du sucre.

Les acteurs économiques engagés ont deux ans pour mettre à jour leurs emballages et adopter le nouveau Nutri-score.

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