Pass Culture : permettre à tous les jeunes de 18 ans d’accéder à la culture

Pass Culture - Déplacement Nevers

Avec la généralisation du pass Culture, 825 000 jeunes pourront bénéficier d’un crédit de 300 euros pour leurs dépenses culturelles

Financer l’achat d’un piano, des places de cinéma, des cours d’ukulélé ou une représentation de Casse-Noisette de Tchaïkovski… Ces passions, Ahmet, Wendy ou Léa n’auraient pu les vivre pleinement sans le pass Culture, ce dispositif financier, conçu par le ministère de la Culture, qui facilite, à travers un crédit de 300 euros, l’accès des jeunes adultes au monde de la culture.

Aujourd’hui, c’est l’ensemble des jeunes de 18 ans – soit, 825 000 personnes – qui pourront, comme Ahmet, Wendy ou Léa, découvrir la diversité de l’offre culturelle à partir de la plateforme dédiée, par exemple des rencontres avec des artistes du Festival d’Avignon, une visite exclusive du Louvre Lens, un accès VIP au Printemps de Bourges, une masterclass avec des street-artistes du Voyage à Nantes, des rencontres dans les librairies partenaires autour des thèmes du « manga » et de « l’amour à 18 ans » ou une participation lors du Disquaire Day.

Une stratégie d’accès la culture

En déplacement à Nevers, vendredi 21 mai, le Président de la République, accompagné par la ministre de la Culture, est revenu sur la « généralisation du pass Culture ». « Alors que l’on consacre aujourd’hui la réouverture des lieux culturels, c’est le moment d’aller plus loin dans le soutien à la création, mais aussi dans une stratégie d’accompagnement et d’accès à la culture, qui comprend déjà l’extension des Micro-Folies et l’intensification de l’éducation artistique et culturelle », a-t-il affirmé, en précisant que le dispositif du pass Culture allait être élargi début 2022 en direction « des élèves dès la 4e, avec une offre pensée en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale ».

« Le pass Culture, selon la ministre de la Culture, permet de lever les freins financiers qui empêchent trop de jeunes de pouvoir accéder à la culture, mais il vise également à lever le frein symbolique qui agit lorsque l’on ne soupçonne même pas l’existence d’une pratique culturelle ou que l’on pense : Ça n’est pas pour moi ».

Une réelle demande des jeunes

Lancé en février 2019 dans cinq départements (Bas-Rhin, Finistère, Guyane, Hérault, Seine-Saint-Denis), puis en juin 2019 dans neuf autres (les Côtes d’Armor, l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Ardennes, le Doubs, la Nièvre, la Saône-et-Loire, le Val-de-Marne et le Vaucluse), le pass Culture, après ces phases d’expérimentation, a « confirmé l’intuition qu’il existait une réelle demande des adolescents et jeunes adultes pour explorer la culture et ses multiples richesses », a souligné la ministre de la Culture.

Les données recueillies en apportent la preuve : 165 000 utilisateurs inscrits (nombre qui a doublé en un an), près de 1,2 million de réservations depuis le lancement de l’application (nombre multiplié par 10 en un an), 80 000 recherches hebdomadaires en moyenne sur l’application.

Des opérateurs particulièrement concernés

Côté opérateurs culturels, les données sont également au beau fixe, avec une belle marge de progression : 4 628 acteurs culturels physiques permanents référencés depuis le lancement de l’application et plus de 2,3 millions d’offres actuellement disponibles sur le pass Culture.

«Dans ce moment d’effervescence [de la réouverture des lieux culturels], les 4 600 partenaires aujourd’hui recensés, qui sont autant de passeurs de culture, sont particulièrement soucieux de partager leur métier avec ferveur. Ainsi, au-delà des offres numériques, le pass Culture met l’accent sur les rencontres avec les artistes, les professionnels et ceux qui font vivre la Culture au quotidien. Tous participent, par leur implication, à façonner la plus belle reconnaissance possible, celle du bouche-à-oreilles, qui incitera l’utilisateur à fréquenter toujours plus nos lieux de culture », a conclu la ministre de la Culture.