Le premier ministre, Jean Castex, a présenté devant l’Assemblée nationale, mercredi, la stratégie vaccinale du gouvernement.
Les premières vaccinations contre le Covid-19 pourraient débuter dès la fin de l’année en France, a annoncé mercredi 16 décembre le premier ministre, Jean Castex, qui présentait la stratégie vaccinale du gouvernement devant l’Assemblée nationale.
« Les premières vaccinations pourraient être réalisées en France dès la dernière semaine du mois de décembre avant de monter en puissance début janvier. (…) Si les conditions sont réunies. »
M. Castex a conditionné le coup d’envoi de cette campagne à l’autorisation de mise sur le marché de l’Agence européenne du médicament, « attendue pour le 21 décembre », et à l’avis de la Haute Autorité de santé, qui sera rendu « dans la foulée ».Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les Vingt-Sept suspendus au verdict de l’Union européenne sur les vaccins contre le Covid-19
Une « première phase » concernant les personnes à risques « s’échelonnera sur une période de six à huit semaines, pour tenir compte du délai de vingt et un jours entre la première vaccination et le rappel », a détaillé le premier ministre.
M. Castex a rappelé que, dans un deuxième temps, seront vaccinés « près de 14 millions de personnes présentant un facteur de risque lié à l’âge ou une pathologie chronique » de même que « certains professionnels de santé ».
Le reste de la population ne sera, elle, visée que dans un « troisième temps », « à la fin du printemps ». Un léger glissement, alors que le chef du gouvernement avait déclaré, il y a deux semaines, vouloir commencer cette phase « à partir du printemps ».
La France sera livrée « d’ici la fin de l’année » d’environ 1,16 million de doses de vaccin, a précisé M. Castex. « Nous devrions recevoir 677 000 doses supplémentaires autour du 5-6 janvier » puis « environ 1,6 million de doses en février », a-t-il ajouté. Au total, la France a commandé environ 200 millions de doses afin de vacciner 100 millions de personnes.
Un comité citoyen
Soulignant les impératifs de « confiance » et de « transparence », M. Castex a annoncé « qu’une consultation médicale sera proposée en amont de l’acte de vaccination et que celui-ci devra être organisé sous une supervision médicale ». « Aucune vaccination n’aura lieu sans que le consentement éclairé ait pu être exprimé », a-t-il déclaré.Lire aussi : Au sujet des vaccins, le « oui, mais » des oppositions
Le premier ministre a insisté sur le fait que « le début de la campagne vaccinale ne va pas marquer la fin de l’épidémie ». Les tests et les incitations à l’isolement se poursuivront dans ces prochains mois. Dans ce cadre, M. Castex a rapporté que la France disposait à l’heure actuelle d’une « capacité de dépistage pouvant monter jusqu’à trois millions de tests par semaine ».
« Nous allons encore renforcer les moyens alloués au traçage des cas », a souligné le chef du gouvernement. Un recrutement supplémentaire de 4 000 emplois temps plein pour l’Assurance-maladie va être lancé. Enfin, conformément à ce qu’il avait promis, M. Castex a précisé que « 1 500 infirmiers libéraux et 3 000 accompagnateurs sociaux » seraient mobilisés chaque jour pour rendre visite aux personnes malades et qui décideraient de s’isoler.
Par ailleurs, pour tenter de surmonter la forte défiance des Français à l’encontre d’un vaccin développé en des temps records, l’exécutif avait décidé, début décembre, de mettre en place un comité citoyen, associé « à la conception de notre stratégie vaccinale ».
Le nombre de contaminations en hausse
Suivre les chiffres de la pandémie en France mis à jour mardi 15 déc.
Les premières vaccinations contre le Covid-19 pourraient débuter dès la fin de l’année en France, a annoncé mercredi 16 décembre le premier ministre, Jean Castex, qui présentait la stratégie vaccinale du gouvernement devant l’Assemblée nationale.
« Les premières vaccinations pourraient être réalisées en France dès la dernière semaine du mois de décembre avant de monter en puissance début janvier. (…) Si les conditions sont réunies. »
M. Castex a conditionné le coup d’envoi de cette campagne à l’autorisation de mise sur le marché de l’Agence européenne du médicament, « attendue pour le 21 décembre », et à l’avis de la Haute Autorité de santé, qui sera rendu « dans la foulée ».Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les Vingt-Sept suspendus au verdict de l’Union européenne sur les vaccins contre le Covid-19
Une « première phase » concernant les personnes à risques « s’échelonnera sur une période de six à huit semaines, pour tenir compte du délai de vingt et un jours entre la première vaccination et le rappel », a détaillé le premier ministre.
M. Castex a rappelé que, dans un deuxième temps, seront vaccinés « près de 14 millions de personnes présentant un facteur de risque lié à l’âge ou une pathologie chronique » de même que « certains professionnels de santé ».
Le reste de la population ne sera, elle, visée que dans un « troisième temps », « à la fin du printemps ». Un léger glissement, alors que le chef du gouvernement avait déclaré, il y a deux semaines, vouloir commencer cette phase « à partir du printemps ».
La France sera livrée « d’ici la fin de l’année » d’environ 1,16 million de doses de vaccin, a précisé M. Castex. « Nous devrions recevoir 677 000 doses supplémentaires autour du 5-6 janvier » puis « environ 1,6 million de doses en février », a-t-il ajouté. Au total, la France a commandé environ 200 millions de doses afin de vacciner 100 millions de personnes.
Un comité citoyen
Soulignant les impératifs de « confiance » et de « transparence », M. Castex a annoncé « qu’une consultation médicale sera proposée en amont de l’acte de vaccination et que celui-ci devra être organisé sous une supervision médicale ». « Aucune vaccination n’aura lieu sans que le consentement éclairé ait pu être exprimé », a-t-il déclaré.Lire aussi : Au sujet des vaccins, le « oui, mais » des oppositions
Le premier ministre a insisté sur le fait que « le début de la campagne vaccinale ne va pas marquer la fin de l’épidémie ». Les tests et les incitations à l’isolement se poursuivront dans ces prochains mois. Dans ce cadre, M. Castex a rapporté que la France disposait à l’heure actuelle d’une « capacité de dépistage pouvant monter jusqu’à trois millions de tests par semaine ».
« Nous allons encore renforcer les moyens alloués au traçage des cas », a souligné le chef du gouvernement. Un recrutement supplémentaire de 4 000 emplois temps plein pour l’Assurance-maladie va être lancé. Enfin, conformément à ce qu’il avait promis, M. Castex a précisé que « 1 500 infirmiers libéraux et 3 000 accompagnateurs sociaux » seraient mobilisés chaque jour pour rendre visite aux personnes malades et qui décideraient de s’isoler.
Par ailleurs, pour tenter de surmonter la forte défiance des Français à l’encontre d’un vaccin développé en des temps records, l’exécutif avait décidé, début décembre, de mettre en place un comité citoyen, associé « à la conception de notre stratégie vaccinale ».
Le nombre de contaminations en hausse
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Les premières vaccinations contre le Covid-19 pourraient débuter dès la fin de l’année en France, a annoncé mercredi 16 décembre le premier ministre, Jean Castex, qui présentait la stratégie vaccinale du gouvernement devant l’Assemblée nationale.
« Les premières vaccinations pourraient être réalisées en France dès la dernière semaine du mois de décembre avant de monter en puissance début janvier. (…) Si les conditions sont réunies. »
M. Castex a conditionné le coup d’envoi de cette campagne à l’autorisation de mise sur le marché de l’Agence européenne du médicament, « attendue pour le 21 décembre », et à l’avis de la Haute Autorité de santé, qui sera rendu « dans la foulée ».Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les Vingt-Sept suspendus au verdict de l’Union européenne sur les vaccins contre le Covid-19
Une « première phase » concernant les personnes à risques « s’échelonnera sur une période de six à huit semaines, pour tenir compte du délai de vingt et un jours entre la première vaccination et le rappel », a détaillé le premier ministre.
M. Castex a rappelé que, dans un deuxième temps, seront vaccinés « près de 14 millions de personnes présentant un facteur de risque lié à l’âge ou une pathologie chronique » de même que « certains professionnels de santé ».
Le reste de la population ne sera, elle, visée que dans un « troisième temps », « à la fin du printemps ». Un léger glissement, alors que le chef du gouvernement avait déclaré, il y a deux semaines, vouloir commencer cette phase « à partir du printemps ».
La France sera livrée « d’ici la fin de l’année » d’environ 1,16 million de doses de vaccin, a précisé M. Castex. « Nous devrions recevoir 677 000 doses supplémentaires autour du 5-6 janvier » puis « environ 1,6 million de doses en février », a-t-il ajouté. Au total, la France a commandé environ 200 millions de doses afin de vacciner 100 millions de personnes.
Un comité citoyen
Soulignant les impératifs de « confiance » et de « transparence », M. Castex a annoncé « qu’une consultation médicale sera proposée en amont de l’acte de vaccination et que celui-ci devra être organisé sous une supervision médicale ». « Aucune vaccination n’aura lieu sans que le consentement éclairé ait pu être exprimé », a-t-il déclaré.Lire aussi : Au sujet des vaccins, le « oui, mais » des oppositions
Le premier ministre a insisté sur le fait que « le début de la campagne vaccinale ne va pas marquer la fin de l’épidémie ». Les tests et les incitations à l’isolement se poursuivront dans ces prochains mois. Dans ce cadre, M. Castex a rapporté que la France disposait à l’heure actuelle d’une « capacité de dépistage pouvant monter jusqu’à trois millions de tests par semaine ».
« Nous allons encore renforcer les moyens alloués au traçage des cas », a souligné le chef du gouvernement. Un recrutement supplémentaire de 4 000 emplois temps plein pour l’Assurance-maladie va être lancé. Enfin, conformément à ce qu’il avait promis, M. Castex a précisé que « 1 500 infirmiers libéraux et 3 000 accompagnateurs sociaux » seraient mobilisés chaque jour pour rendre visite aux personnes malades et qui décideraient de s’isoler.
Par ailleurs, pour tenter de surmonter la forte défiance des Français à l’encontre d’un vaccin développé en des temps records, l’exécutif avait décidé, début décembre, de mettre en place un comité citoyen, associé « à la conception de notre stratégie vaccinale ».
Le nombre de contaminations en hausse
Suivre les chiffres de la pandémie en Francemis à jour mardi 15 déc.
Dans la soirée de mercredi, Santé publique France a fait état de plus de 17 000 nouveaux cas de contamination par le Covid-19 au cours des dernières vingt-quatre heures – contre quelque 11 500 mardi. Le taux de positivité des tests est resté stable, à 6,2 %.
La pression sur les services de réanimation continue de s’alléger : 2 840 patients souffrant de cas graves de la maladie étaient pris en charge mercredi, contre 2 871 la veille. Santé publique France a également rapporté 220 admissions pour ces dernières vingt-quatre heures, contre 211 la veille.
Le nombre de patients en réanimation, donnée utile pour évaluer la pression sur les services hospitaliers, était descendu sous le seuil des 3 000 jeudi dernier, pour la première fois depuis fin octobre. Le nombre plus global des hospitalisations, 25 000, reste quant à lui relativement stable.
Le second confinement, en vigueur depuis le 30 octobre, a été levé mardi et remplacé par un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. Le 29 octobre, le président Emmanuel Macron avait affirmé que l’« objectif à terme est simple : réduire très fortement les contaminations, de 40 000 contaminations par jour à 5 000 ».Lire aussi Couvre-feu, attestations, déplacements… le point sur les restrictions à partir du 15 décembre