Eau potable : Bilans annuels « qualité » établis chaque année par l’Agence régionale de santé (ARS)

Eau potable : Bilans annuels « qualité » établis chaque année par l’Agence régionale de santé (ARS)
Le champ d’intervention des agences régionales en santé environnementale s’organise autour de trois grandes thématiques dont la prévention et la gestion des risques pour la santé humaine liés à l’eau (protection de la ressource en eau, alimentation en eau potable, légionelles, eaux conditionnées, eaux thermales, eaux de baignade, eaux de piscine, etc.)
Pour information les deux autres thèmes sont les suivant :
La prévention et la gestion des risques dans l’environnement extérieur (impacts liés aux activités humaines passées, présentes et futures, qualité de l’air extérieur, rayonnements non ionisants, déchets d’activités de soins à risques infectieux, etc.).
La prévention et la gestion des risques dans les espaces clos (amiante, habitat insalubre, plomb, qualité de l’air intérieur, intoxications au monoxyde de carbone, radon, risques auditifs, etc.).
Chaque année l’ARS fournit un bilan annuel de qualité que vous pouvez consulter en suivant le lien suivant :.
Consulter les analyses et notre analyse des résultats
Le périmètre de protection de la ressource en eau
Vous pouvez prendre connaissance des dossiers établis lors de la définition du périmètre de protection de la ressource en eau en suivant les liens ci-dessous.

Détermination des périmètres de protection du captage d’alimentation en eau potable de la commune de Jussécourt-Minecourt (BSS000PVWT) établi par F. CHIESI, Hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique pour le département de la Marne

PROJET DE DEFINITION DES PERIMETRES DE PROTECTION DES CAPTAGES D’EAU POTABLE LIEUDIT « DERRIERE LES JARDINS » SUR LA COMMUNE DE JUSSECOURT-MINECOURT (Enquête préalable à la déclaration d’utilité publique)

Arrêté préfectoral en date du 30 juin 2020 portant autorisation d’utilisation d’eau en vue de la consommation humaine
Déclaration d’utilité publique concernant les travaux de prélèvement, de dérivation des eaux souterraines et instaurant les périmètres de protection
Consulter les analyses
Consulter les dernières analyses en suivant le lien ci-dessous sur le site du Ministère de la Santé.

Notre analyse des résultats
Résultats 2022
Analyse du 11 janvier 2022
Eau NON CONFORME pour les paramètres physico-chimiques contrôlés. Teneur en NITRATES supérieure à la limite de qualité fixée à 50 mg/l. L’eau peut être utilisée pour les usages sanitaires courants mais ne doit pas être consommée par les nourrissons et les femmes enceintes. Concernant le problème des NITRATES, une modification de la ressource est nécessaire.
Conclusions sanitaires formulées par l’ARS
Notre analyse
1 : Nitrates :
Au 30 novembre le taux s’élevait à 57,7 mg/L. Dans cette dernière analyse nous constatons une amélioration avec un taux qui s’établit à 53,6 mg/L mais toujours supérieur à la norme supérieure fixée à 50 mg/L.
2 : Présence de bactéries dans l’eau et insuffisance de chlore résiduel
Entérocoques /100ml-MS | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) | |
Bact. aér. revivifiables à 22°-68h | 2 n/mL | | |
Bact. aér. revivifiables à 36°-44h | 1 n/mL | | |
Bactéries coliformes /100ml-MS | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) | |
Escherichia coli /100ml – MF | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) |
Les résultats d’analyse de la qualité de l’eau potable au 11 janvier 2022, comme dans les analyses précédentes, relève un taux résiduel de chlore de 0,05 mg(Cl2)/L alors que pour préserver le réseau de la présence de bactéries il conviendrait que le résiduel de chlore soit de 0,3 mg/l.
Veolia ne respecte toujours pas son contrat.
Analyse du 22 mars 2022
Eau NON CONFORME pour les paramètres physico-chimiques contrôlés. Teneur en NITRATES supérieure à la limite de qualité fixée à 50 mg/l. L’eau peut être utilisée pour les usages sanitaires courants mais ne doit pas être consommée par les nourrissons et les femmes enceintes. Concernant le problème des NITRATES, une modification de la ressource est nécessaire.
Conclusions sanitaires formulées par l’ARS
1 : Nitrates :
Au 11 janvier le taux s’élevait à 53,6 mg/L. Dans cette dernière analyse nous constatons une légère rechute sans doute due au forte pluie de cette période avec un taux qui s’établit à 56,9 mg/L mais toujours supérieur à la norme supérieure fixée à 50 mg/L.
2 : Présence de bactéries dans l’eau et insuffisance de chlore résiduel
Entérocoques /100ml-MS | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) | |
Bact. aér. revivifiables à 22°-68h | 46 n/mL | | |
Bact. aér. revivifiables à 36°-44h | 1 n/mL | | |
Bactéries coliformes /100ml-MS | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) | |
Escherichia coli /100ml – MF | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) |
Les résultats d’analyse de la qualité de l’eau potable au 22 mars 2022, comme dans les analyses précédentes, révèle un taux résiduel de chlore inférieur à 0,05 mg(Cl2)/L alors que pour préserver le réseau de la présence de bactéries il conviendrait que le résiduel de chlore soit de 0,3 mg/l.
Veolia qui, selon la maire, est intervenue sur la pompe à javel ne respecte toujours pas son contrat.
Analyse du 6 mai 2022
Eau NON CONFORME pour les paramètres physico-chimiques contrôlés. Teneur en NITRATES supérieure à la limite de qualité fixée à 50 mg/l. L’eau peut être utilisée pour les usages sanitaires courants mais ne doit pas être consommée par les nourrissons et les femmes enceintes. Concernant le problème des NITRATES, une modification de la ressource est nécessaire.
Conclusions sanitaires formulées par l’ARS
1 : Nitrates :
2 : Présence de bactéries dans l’eau et insuffisance de chlore résiduel
Au 22 mars le taux s’élevait à 56,9 mg/L. Dans cette dernière analyse le taux reste stable en très légère baisse, toujours supérieur à la norme supérieure fixée à 50 mg/L.
Entérocoques /100ml-MS | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) | |
Bact. aér. revivifiables à 22°-68h | <1 n/mL | | |
Bact. aér. revivifiables à 36°-44h | <1 n/mL | | |
Bactéries coliformes /100ml-MS | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) | |
Escherichia coli /100ml – MF | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) |
Les résultats d’analyse de la qualité de l’eau potable au 06 mai 2022, comme dans les analyses précédentes, révèle un taux résiduel de chlore de 0,07 mg(Cl2)/L alors que pour préserver le réseau de la présence de bactéries il conviendrait que le résiduel de chlore soit de 0,3 mg/l.
Le chlore étant mesuré sur place et donc connu de la mairie depuis le 6 mai 2022, Il semble que depuis cette date , le chlore dans l’eau ait été augmenté,
Veolia qui, selon la maire, est intervenue sur la pompe à javel ne respecte toujours pas son contrat.
Analyse du 22 juillet 2022
Eau d’alimentation conforme aux exigences de qualité en vigueur pour l’ensemble des paramètres mesurés
Conclusions sanitaires formulées par l’ARS
1 : Nitrates :
Les quantités de nitrates contenues dans l’eau ne figurent pas dans les résultats de ces analyses. A priori, les nitrates n’ont pas été mesurés.
Les conclusions tirées pour ces analyses ne concernent que les paramètres testés, elles ne tiennent pas compte du facteur nitrates.
Il me semble préférable de ne pas tenir compte des conclusions de ces analyses, et de suivre toujours les consignes édictées dans les conclusions des analyses du 6 mai 2022 en attendant les prochaines analyses incluant les nitrates.
2 : Présence de bactéries dans l’eau et insuffisance de chlore résiduel
Entérocoques /100ml-MS | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) | |
Bact. aér. revivifiables à 22°-68h | 6 n/mL | | |
Bact. aér. revivifiables à 36°-44h | 3 n/mL | | |
Bactéries coliformes /100ml-MS | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) | |
Escherichia coli /100ml – MF | 0 n/(100mL) | ≤ 0 n/(100mL) |
Les résultats d’analyse de la qualité de l’eau potable au 06 mai 2022, comme dans les analyses précédentes, révèle un taux résiduel de chlore inférieur à 0,05 mg(Cl2)/L alors que pour préserver le réseau de la présence de bactéries il conviendrait que le résiduel de chlore soit de 0,3 mg/l.
Veolia ne respecte toujours pas son contrat en maintenant un résiduel de chlore bien inférieur à la recommandation de l’ARS.
Analyse du 16 septembre 2022
Eau NON CONFORME pour les paramètres physico-chimiques contrôlés. Teneur en NITRATES supérieure à la limite de qualité fixée à 50 mg/l. L’eau peut être utilisée pour les usages sanitaires courants mais ne doit pas être consommée par les nourrissons et les femmes enceintes. Concernant le problème des NITRATES, une modification de la ressource est nécessaire.
Conclusions sanitaires formulées par l’ARS
1 : Nitrates :
Au 6 mai le taux s’élevait à 56,6 mg/L. Dans cette dernière analyse le taux en baisse, il s’établit à 53,0 mg/L toujours supérieur à la norme supérieure fixée à 50 mg/L.
2 : Présence de bactéries dans l’eau et insuffisance de chlore résiduel
Les résultats d’analyse de la qualité de l’eau potable au 16 septembre 2022, comme dans les analyses précédentes, révèle un taux résiduel de chlore de 0,07 mg(Cl2)/L alors que pour préserver le réseau de la présence de bactéries il conviendrait que le résiduel de chlore soit de 0,3 mg/l.
Veolia qui, selon la maire, intervient sur la pompe à javel ne respecte toujours pas son contrat
Résultats 2021
Analyse de janvier 2021
L’analyse de janvier 2021, montre effectivement un retour à une situation plus normale, le taux reste élevé 48,3 mg/L mais il est repassé en dessous de de la limite autorisée est la conclusion de l’Ars quant à la qualité de l’eau est « Eau d’alimentation conforme aux exigences de qualité en vigueur pour l’ensemble des paramètres mesurés. ». L’analyse de mars 2021 constate une nouvelle aggravation du taux puisque celui-ci est passé à 62,9 mg/l, il est donc nécessaire d’en déterminer la cause, une étude est en cours selon la mairie.
Les différents rapports établis lors de la détermination du périmètre de protection ont tenu compte de la sensibilité de la ressource en eau aux nitrates, et l’arrêté préfectoral ne prévoit une action que si la situation anormale s’aggrave et perdure.
La détection de bactéries non préjudiciable à la santé dans la dernière analyse 2020, nous indique un apport en chlore insuffisant. Ce chlore est injecté dans le réseau d’eau potable par une pompe à javel, il semble nécessaire d’en augmenter le débit afin d’atteindre un résiduel en chlore de 0,3 mg/l sur l’ensemble du réseau.
Analyse du 20 septembre 2021
Quarante-neuf UFC de coliformestotaux et cinq UFC d’escherichia coli détectées dans 100ml d’eau :
Par délibération n°20210412-DE-20 « Convention de service Veolia », le conseil municipal adopte par 6 voix pour, 2 contre et 3 abstentions la convention d’assistance technique à l’exploitation proposée par Veolia pour 3 300 € HT de redevance annuelle soit 3 960 € TTC pour :
- Vérifier les installations et en particulier le suivi de la pompe à Javel dont son alimentation en javel
- Relever le compteur général de l’eau.
- Exercer une abstreinte continue, sachant que les réparations des pannes ou fuite d’eau sur le réseau relève de cette astreinte mais le coût d’intervention est à la charge de la commune et non compris dans la prestation.
Lors de la séance du conseil municipal du 12 avril 2021, nous avons alerté le maire et le conseil municipal qu’en 2014 la commune avait souscrit cette même convention avec Veolia et que nous l’avions dénoncée fin décembre 2016 considérant que la prestation de Veolia n’était pas satisfaisante et que le coût demandé était disproportionné à la prestation fournie :
- Relevé du compteur général de prélèvement d’eau mensuel de façon irrégulière sans vérifier son fonctionnement.
- L’alimentation et le suivi de la pompe à javel était aléatoire et le maintien d’un résiduel de chlore de 0,3 mg/l rarement respecté
- Nous avions eu recours à l’astreinte qu’une fois en trois ans.
Quant à l’évolution du taux de chlore, redevenu normal après avoir eu connaissance des analyses, il correspond à un apport en chlore dans le réseau ce qui est la moindre des actions que pouvait entreprendre le prestataire.
Lors de la séance du conseil municipal du 10 septembre 2021, ainsi que dans le compte-rendu de séance Madame le maire précise que :
La société VEOLIA respecte bien le contrat et passe régulièrement (1 fois par mois) pour effectuer les vérifications du distributeur de javel ainsi que diverses analyses. Le nettoyage de la cuve du château d’eau sera effectué avant décembre »
Les résultats d’analyse de la qualité de l’eau potable au 20 septembre 2021, démentent cette affirmation.
Nous souhaitons que cette anomalie ne se reproduise plus, mais nous continuons à penser que c’était une erreur de confier l’assistance technique de l’exploitation du service de l’eau à un prestataire qui n’avait pas convaincu lors d’une précédente prestation, que le coût est bien trop élevé par rapport au service rendu et qu’il va peser sur la section d’exploitation de notre budget de l’eau voire sur le prix de l’eau.
Analyse du 30 novembre 2021
L’analyse du prélèvement du 30 novembre 2021 relève une qualité d’eau NON CONFORME pour les paramètres physico-chimiques contrôlés.
Teneur en NITRATES supérieure à la limite de qualité fixée à 50 mg/l. L’eau peut être utilisée pour les usages sanitaires courants mais ne doit pas être consommée par les nourrissons et les femmes enceintes. Concernant le problème des NITRATES, une modification de la ressource est nécessaire.
Par ailleurs, un dénombrement de bactéries coliformes supérieur à la référence de qualité a été détecté. Ces germes ne sont pas préjudiciables à la santé publique mais révèlent la nécessité de vérifier les installations de production, de traitement et de distribution de l’eau.
Maintenir un résiduel en chlore de 0,3 mg/l en permanence sur l’ensemble du réseau. (A titre indicatif, mettre deux berlingots d’eau de javel à 9,6% de chlore actif dans un réservoir de 100m3).
Par délibération n°20210412-DE-20 « Convention de service Veolia », le conseil municipal adopte par 6 voix pour, 2 contre et 3 abstentions la convention d’assistance technique à l’exploitation proposée par Veolia pour 3 300 € HT de redevance annuelle soit 3 960 € TTC pour :
- Vérifier les installations et en particulier le suivi de la pompe à Javel dont son alimentation en javel
- Relever le compteur général de l’eau.
- Exercer une abstreinte continue, sachant que les réparations des pannes ou fuite d’eau sur le réseau relève de cette astreinte mais le coût d’intervention est à la charge de la commune et non compris dans la prestation.
- Nettoyage du Chateau-d’eau
Lors de la séance du conseil municipal du 12 avril 2021, nous avons alerté le maire et le conseil municipal qu’en 2014 la commune avait souscrit cette même convention avec Veolia et que nous l’avions dénoncée fin décembre 2016 considérant que la prestation de Veolia n’était pas satisfaisante et que le coût demandé était disproportionné à la prestation fournie :
- Relevé du compteur général de prélèvement d’eau mensuel de façon irrégulière sans vérifier son fonctionnement.
- L’alimentation et le suivi de la pompe à javel était aléatoire et le maintien d’un résiduel de chlore de 0,3 mg/l rarement respecté
- Nous avions eu recours à l’astreinte qu’une fois en trois ans.
Lors de la séance du conseil municipal du 10 septembre 2021, ainsi que dans le compte-rendu de séance Madame le maire précise que :
La société VEOLIA respecte bien le contrat et passe régulièrement (1 fois par mois) pour effectuer les vérifications du distributeur de javel ainsi que diverses analyses. Le nettoyage de la cuve du château d’eau sera effectué avant décembre »
Les résultats d’analyse de la qualité de l’eau potable au 30 novembre 2021, démentent à nouveau cette affirmation puisque pour préserver le réseau de la présence de bactéries il conviendrait que le résiduel de chlore soit de 0,3 mg/l alors que le relevé est de 0,07 mg(Cl2)/L.
Veolia ne respecte pas son contrat.
Résultats 2020
Plusieurs analyses de l’année 2020 font ressortir un taux de nitrates supérieur à la limite autorisée de 50mg/l impliquant des restrictions de consommation pour les femmes enceintes et les nourrissons. L’interdiction de consommation pour l’ensemble de la population est conditionnée à un taux supérieur à 100 mg/l.
Si des taux supérieurs à 50 mg/l étaient récurrents avant 2006, cette situation ne s’était point produite depuis cette date. Les taux constatés cette année 2020 montrent une poussée mais semblent, à la vue de la dernière analyse de 2020 revenir progressivement à la normale, dernier taux constaté 52,85 mg/l.